Relations internationales

Publié le par bordeaux3partages

BILAN

Dans le domaine des relations internationales, les objectifs de l’équipe présidentielle en place, issue des listes PAR, étaient, au premier chef, l’introduction d’une plus grande transparence et d’une plus grande collégialité dans la définition et le suivi de la politique de coopération internationale de l’établissement.
C’est dans cet esprit que la Commission des Relations Internationales a été mise en place. Présidée par le président de l’université, elle réunit deux fois par an des représentants (enseignants-chercheurs et BIATOSS) des différentes UFR et des collectivités territoriales.

 

De même, de nouvelles procédures d’appel à candidature pour les missions STA (sortantes) et les postes de professeurs invités (entrants et sortants) ont été mises en place, visant à renforcer l’équité, la transparence et la collégialité dans la prise de décision. Dans ce secteur, on a veillé à respecter l’équilibre entre les différentes composantes de l’établissement. Des liens fructueux ont également été établis avec l’Ecole Doctorale, afin que la présence de professeurs invités étrangers dans l’établissement bénéficie aux doctorants, par le biais de conférences intégrées à l’offre de formation de l’Ecole Doctorale

 

Face au retard accumulé dans le traitement des accords à renouveler et face au foisonnement d’accords « en sommeil », la nouvelle équipe de direction a lancé une vaste campagne de communication auprès des responsables de destination, visant à faire le point avec eux de manière systématique sur l’opportunité de renouveler les accords dont ils étaient porteurs. Les critères retenus pour évaluer la pertinence d’un renouvellement ou d’une création d’accord-cadre de coopération interuniversitaire ont été : possibilités de mobilité étudiante, demande étudiante pour les zones géographiques concernées, intérêt de plusieurs filières de formation ou équipes d’accueil (ou UMR) pour la coopération concernée, activité réelle de l’accord sur les cinq dernières années dans le cadre d’un renouvellement, projets de recherche spécifiques nécessitant un accord-cadre. Les engagements pris concernant la définition de cibles géographiques et thématiques moins nombreuses mais plus pertinentes ont été tenus.

 

Afin d’assister les collègues dans leurs démarches, le pôle coopération a élaboré un guide intitulé « La coopération internationale : comment s’y prendre » (octobre 2010), décrivant avec précision les procédures à suivre pour monter un accord bilatéral Erasmus ou un accord-cadre de coopération et recensant les sources de financement possibles de ces coopérations. Ce guide a été distribué aux membres de la Commission des Relations Internationales et mis en ligne pour l’ensemble des personnels.  

 

Le bilan va dans le sens du « désherbage » évoqué. C’est ainsi qu’au 15 juin 2011 (date de la dernière Commission des Relations Internationales) on comptait 49 accords actifs (7 avec l’Afrique, 15 avec l’Amérique, 12 avec l’Asie, 13 avec l’Europe et 2 avec l’Océanie). 48 accords étaient en cours d’instruction, dont 27 renouvellements et 21 créations (2 avec l’Afrique, 9 avec l’Amérique, 3 avec l’Asie, 6 avec l’Europe et 1 avec l’Océanie). 6 renouvellements étaient encore à l’étude. 30 conventions ont été abandonnées pour cause d’inactivité ou d’absence de suivi (9 en Afrique, 5 en Amérique, 12 en Asie et 4 en Europe). Le même esprit a prévalu en ce qui concerne les accords Erasmus : les accords « dormants » n’ont pas été renouvelés et une vraie politique de création de nouveaux accords adaptés à nos étudiants et à notre offre de formation a été menée. Pour 2011-2012 environ 220 accords bilatéraux sont actifs, qui concernent plus de 160 universités partenaires.

 

Le nombre de mobilités étudiantes, entrantes comme sortantes, a légèrement progressé : on recense environ 350 étudiants entrants et 300 sortants (sans compter les étudiants en stages à l’étranger). La Direction des Relations Internationales, représentée par Véronique Béghain, intervient directement auprès des doctorants depuis 2011, dans le cadre d’un séminaire comparatif sur les études doctorales dans le monde, qui constitue également l’occasion pour les doctorants de se familiariser avec les différentes possibilités de mobilité.

 

Un certain nombre de problèmes logistiques importants, qui entravaient le bon accueil des étudiants en mobilité entrante et qui gênaient parfois le bon déroulement des cours (groupes de TD très importants dans certaines disciplines du fait de la non prise en compte du nombre d’étudiants en mobilité par exemple) ont été réglés ou sont en voie de l’être grâce à de nouvelles procédures, plus claires et plus rationnelles (inscription administrative et pédagogique de tous les étudiants en mobilité dès la rentrée 2012).

 

La Direction des Relations Internationales a également collaboré avec la Direction de la Recherche dans le cadre de la rédaction d’un texte clarifiant les démarches nécessaires à la mise en place d’une co-tutelle de thèse et répartissant les rôles entre  Direction des Relations Internationales et Direction de la recherche.

 

La Direction des Relations Internationales a accompagné, dans la limite des moyens humains et financiers lui étant alloués, un certain nombre de projets européens et internationaux : Erasmus Mundus (CLASH, Europe), Tempus (Maroc, Russie), Atlantis (Etats-Unis), doubles diplômes et diplômes conjoints (Québec, Inde). Un texte proposant un cadre pour la construction de doubles diplômes a été élaboré, qui devrait être prochainement examiné par les conseils centraux.

 

L’université Bordeaux 3 fait partie du Consortium d’universités françaises collaborant avec l’université de Galatasaray (Turquie). Elle a renforcé ses liens avec le partenaire, grâce à un projet de délocalisation de licence (communication). L’établissement fait partie, par ailleurs, du collectif universitaire apportant un appui à Haïti.

 

Fidèle à ses valeurs, l’équipe des Relations Internationales a également assisté, sans relâche, les étudiants étrangers privés de visa ou menacés d’expulsion. Au fil des dossiers, l’appui indispensable et indéfectible du président s’est souvent révélé particulièrement efficace.

 

L’établissement s’est également largement investi dans des manifestations ponctuelles, qu’elles aient été organisées par l’université de Bordeaux (comme, par exemple, en mars 2010, l’accueil du congrès annuel d’Erasmus Mundus Alumni) ou par l’université Bordeaux 3 elle-même (« Interférences hongroises », journée Turquie, journées Vietnam, festival de cinéma russe, etc.).

 

Le vice-président délégué et la directrice, secondés parfois par les chargées de mission, ont contribué activement aux réunions organisées par le PRES ou l’université de Bordeaux, faisant entendre la voix de l’université Bordeaux 3, même lorsqu’elle était discordante. Le vice-président délégué aux relations internationales de l’université Bordeaux 3 assure la coordination des Relations Internationales du PRES depuis septembre 2010, tandis que la directrice des Relations Internationales de l’université Bordeaux 3 est membre du bureau national de la Coordination des Relations Internationales de la CPU depuis 2009.

PERSPECTIVES

Le cap doit être maintenu. Néanmoins, un certain nombre de points doivent être améliorés :
-    répertorier les procédures et le calendrier de toutes les opérations relatives aux mobilités et à la coopération au sein d’un document unique et facilement accessible
-    rendre l’offre de formation plus lisible et sa publication plus précoce
-    continuer à sensibiliser les enseignants sur les enjeux et les modalités des mobilités.
-    obtenir le regroupement du service en un seul et même lieu
-    maintenir les effectifs administratifs, en protégeant les personnels précaires
-    encourager les missions STT des personnels BIATOSS
-    envisager l’invitation de représentants de la DRI dans les assemblées générales de département de début d’année
-    continuer sans relâche le soutien aux étudiants étrangers menacés par la politique migratoire du gouvernement.
Il sera essentiel pour l’avenir qu’un personnel administratif exclusivement dédié à l’aide au montage de projets européens et internationaux soit recruté au croisement des actions menées par la Direction des Relations Internationales, la Direction de la Recherche et la Direction des Etudes.

La Direction des Relations Internationales a été pilotée par un vice-président délégué, Christian Bouquet, deux chargées de mission, Véronique Béghain (pôle coopération) et Corinne Marache, puis Christelle Lahaye (pôle mobilités), une directrice, Patricia Budo, et deux responsables administratifs de pôle, Hélène Perriquet, puis Timothée Guérin (pôle coopération) et Sophie Santiago, puis Sylvain Rigollet (pôle mobilités). Tandis que cette direction constitue un modèle en matière de parité hommes/femmes, on a également veillé à maintenir un équilibre dans la représentation des différentes UFR au sein de cette direction, le vice-président délégué et les deux chargées de mission étant chacun issus d’une UFR différente.

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L
Je crois que ma question était mal formulée ou que son étendue n'a pas été comprise. Faire figurer des femmes sur une liste n'implique pas forcément de placer celles-ci en position d'éligibilité.<br /> Nous le savons toutes et tous depuis longtemps. Peut-être le texte à venir éclaircira-t-il les questions et les enjeux portant sur l'égalité des opportunités et le partage des responsabilités
Répondre
M
Bonjour,<br /> Ne pouvant assister à la plupart des réunions, je me permets d'en passer par la voie électronique pour vous adresser une question.<br /> Pourriez-vous exposer précisément votre positionnement et le projet de la liste quant à la place des femmes dans l'équipe en train de se constituer, et plus généralement comment vous envisagez<br /> l'épineuse question de la parité ?
Répondre
B
<br /> <br /> Notre texte sur la parité sera publié très prochainement.<br /> <br /> <br /> Pour l'heure nos listes sont pratiquement constituées sur la base d'un 50/50 femme-homme.<br /> <br /> <br /> <br />